Urban Vitalim : l’immobilier résidentiel à petit prix, à gestion déléguée et exploité sous le régime Pinel. Il s’agit d’une société civile de placement immobilier gérée par l’opérateur Urban Premium. Les particularités de ce produit pierre-papier vues à la loupe dans cet article. Rappelons que les souscriptions ouvertes en 2015 sont aujourd’hui clôturées.
Le patrimoine d’Urban Vitalim : du neuf et de l’ancien remis aux normes
Le parc de cette SCPI se compose d’immobiliers de qualité à usage d’habitation qui sont répartis en centre-ville. Rappelons que pour être éligibles à la loi Pinel, ceux-ci sont estampillés du label BBC ou s’alignent aux exigences de la règlementation RT 2012. Urban Vitalim accueille aussi dans son parc des biens anciens dont la qualité et les performances énergétiques rejoignent celles du neuf une fois rénovés. Certains immeubles anciennement à usage de bureaux sont convertis en biens de logement principal.
Une SCPI à délai de jouissance attractif
À la différence de la plupart des SCPI, Urban Vitalim distribue ses dividendes dès le mois de la souscription. Cela grâce à une certaine politique mise en place, dont la gestion efficace des collectes. Le minimum de souscription est de 5000 euros, étant donné que le prix de la part est de 500 euros et que l’investisseur doit souscrire à au moins 10 parts. Quant au versement des dividendes, il a lieu tous les trois mois. Urban Vitalim n’est pas accessible en assurance-vie, ni en démembrement.
Des frais et des commissions assez conséquents
En ce qui concerne les frais prélevés, Urban Vitalim applique des frais de souscription, de collecte et de recherche. Les autres types de commissions suivantes sont également ponctionnés par l’opérateur : celles de gestion annuelle, de cession des parts, d’acquisition et de cession d’actifs immobiliers, ainsi que les commissions de suivi de la réalisation des travaux.
Qu’en est-il de la durée de conservation des parts ?
Urban Vitalim étant une SCPI à vocation défiscalisante, elle donne lieu à une réduction de l’impôt sur le revenu de l’investisseur à hauteur de 21%. Pour cela, la détention minimale des parts est de 12 ans. Pendant les 9 premières années, l’investisseur bénéficie d’une carotte fiscale de 18%. Sur les 3 années restantes, cette carotte fiscale est ramenée à 3%.
Pour que l’investissement soit rentable, toujours veiller à respecter la limite des 300 000 euros de souscription annuelle. C’est le même plafond que celui d’un investissement immobilier classique sous Pinel.
Qu’en est-il de la liquidité des parts ?
Les conditions de détention d’Urban Vitalim mentionnées plus haut sont plus ou moins contraignantes ; elles font de cette SCPI un actif à faible liquidité. La sortie d’investissement est quasi impossible avant les 12 ans de conservation.
Notons par ailleurs que la société est dissolue après revente du parc Pinel, opération qui a lieu à partir de la treizième année suivant la durée de conservation des parts. L’investisseur ne récupèrera donc son argent qu’une fois la dissolution exécutée.
Si ce dernier souhaite malgré tout opérer à une sortie d’investissement anticipée, il perd ses avantages fiscaux. De plus, la revente d’Urban Vitalim sur le marché secondaire sera peu intéressante dans ces conditions dans la mesure où la défiscalisation ne concerne que l’acquéreur principal et non le nouvel acheteur.
Urban Vitalim, pour quel type d’investisseur ?
De ce qui précède, Urban Vitalim n’est recommandé qu’aux investisseurs répondant à un certain profil. C’est-à-dire ceux qui sont assujettis à l’impôt sur le revenu pendant au moins 12 ans consécutifs afin de profiter de la réduction de 21% (au lieu de 12% et de 18% comme dans le cas du Pinel classique, sur 6 ans ou 9 ans), et qui sont prêts à investir sur le long terme.
Tout sur Urban Vitalim sur scpi-8.com.